Longtemps laissé parent pauvre, la culture congolaise espère se faire une place au soleil alors que plusieurs artistes congolais ont brillé dans les épreuves des IXes Jeux de la Francophonie.
L’essor de l’industrie culturelle et artistique passe par la création d’un cadre de promotion des œuvres d’esprit. C’est la raison de la rencontre ce mercredi entre la ministre de la Culture Catherine Furaha et la toute nouvelle directrice générale du Fonds de promotion culturelle (FPC), Barbara Kanam.
Accompagnée de Didier Masela, son adjoint, la DG du FPC est venue exprimer à la tutelle les vrais défis des artistes.
Pour le FPC, l’artiste congolais doit désormais vivre de son œuvre. Pour y arriver, les batteries doivent être mises en marche pour enfin vivre l’essor de l’industrie culturelle et artistique congolaise.
De l’avis des analystes culturels, cet essor passe notamment par la professionnalisation des secteurs clés de la culture notamment la musique, le cinéma et la littérature. Ces dernières années, Kinshasa s’est vu dépasser par le Nigeria et la Côte d’ivoire dans ces différents secteurs.
Barbara Kanam et Didier Masela, tous deux artistes musiciens, ont été nommés à la tête du FPC le 8 juillet.
Le FPC est un établissement public créé en 2011 pour promouvoir et financer les activités culturelles.
Yvette Ditshima