Le récent rapport de Greenpeace Afrique, publié le 29 septembre en collaboration avec d’autres organisations africaines et congolaises, estime à plus d’un million, le nombre de personnes qui seront touchées par la pollution et les maladies d’origine hydrique qui découleront de l’exploration pétrolière dans les provinces de l’Equateur et de la Tshuapa.
Trois blocs pétroliers ( 22, 4 et 4b) sont mis aux enchères dans ces deux provinces dans des espaces où « aucun village n’est approvisionné en eau potable, dépendant plutôt des cinq rivières qui chevauchent les blocs ».
« La pollution menacerait également la sécurité alimentaire dans cette région pauvre, où la capitale Mbandaka et d’autres villes et villages dépendent des produits agricoles des communautés menacées », explique le document.
Le président congolais Félix Tshisekedi avait lancé officiellement, fin juillet, les appels d’offres pour trente blocs pétroliers et gaziers. Ces appels d’offres sont vus par des environnementalistes comme n’ayant pas respecté des normes environnementales.
Selon ce rapport de Greenpeace Afrique, trois de ces blocs chevauchent des tourbières et au moins 13 aires protégées, dont le parc national des Virunga, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Socrate Nsimba