Dans la capitale congolaise, il n’est pas rare que des lieux publics soient utilisés pour des raisons autres que celles ayant donné lieu à leur existence. Dans un dossier exclusif publié ce samedi, INFOS.CD identifie quelques uns.
Sauts-de-mouton, passerelles, abris-bus, toilettes publiques, caniveaux… La liste des espaces publics à Kinshasa, mégalopole de plus de 12 millions d’âmes, n’est pas exhaustive. Ces espaces publics ont tous en commun leur mauvaise utilisation.
Sur les sept sauts de mouton construits à Kinshasa dans le cadre du programme présidentiel des cent premiers jours, visant à réduire tant soit peu des embouteillages, au moins cinq font carrément office de lieux de négoce, de parking ou encore d’abris pour des badauds. Des motos ou encore des engins à grand tonnage passent sur ces ponts, alors qu’ils sont interdits. La vitesse limite de 40 km/h n’est même pas observée, d’où plusieurs accidents déjà déplorés à l’entrée de ces sauts de mouton.
Les abris-bus de la société publique de transport (Transco), eux, sont plus devenus des lieux de repos ou des dortoirs pour les enfants en rupture familiale (Shegues) que des lieux d’attente du prochain bus.
Par ailleurs, les toilettes publiques sont rares, mais le peu qui existent n’ont aucun mérite d’être considérées comme des lieux d’aisance.
L’on ne dira jamais assez de ces caniveaux, collecteurs et cours d’eaux utilisés comme décharges publiques, malgré tous les innombrables dégâts déplorés lors des pluies. D’autres font pire en construisant carrément sur ces canaux d’évacuation d’eau.
Détails dans ce dossier exclusif publié ce samedi 11 mars par INFOS.CD.
Socrate Nsimba