A Kinshasa, particuliers ou entreprises commencent à employer des personnes pour s’occuper de l’endurance de leurs canidés.
Mieux qu’un simple moment de plaisir, la promenade est essentiel pour le chien, selon des vétérinaires.
Elle confirme on ne peut plus que le chien est l’ami de l’homme par le fait que l’un de ses bénéfices est de « former un moment privilégié entre le maître et son chien et de renforcer leur relation ».
Aussi, la promenade ou dogwalking pour les Anglo-saxons, contribue à la « sociabilisation du chien, en lui faisant découvrir des situations nouvelles, mais aussi d’autres personnes et d’autres animaux ».
Une autre des vertus fondamentales du dogwalking est de permettre au chien de «se dépenser», car « sans promenades, un chien risque rapidement de s’ennuyer et de développer des comportements gênants comme aboiements, destruction, anxiété de séparation, etc. »
A Kinshasa, le « Greatdog club », une agence offrant plusieurs services liés au chien ( du gardiennage à la nutrition en passant par le dressage, l’accouplement, le baby sitting dog ), emploie des personnes pour faire balader ses pitoux suivant un horaire fixe. On les appelle des Promeneurs ou, en anglais, des Dogsitters.
« Nous emmenons des chiens en promenade chaque dimanche du matin jusqu’à 12h au plus tard », renseigne Christopher Kabeya, un des responsables de cette agence, située à Ngaba, une commune au Sud de Kinshasa.
Et d’ajouter : « Nous prévoyons également des jours d’entraînement pour permettre aux chiens de garder leur forme. Les entraînements, c’est chaque mardi et jeudi à 9h et le samedi à 15h ».
Kinshasa étant quasiment dépourvu de parcs accessibles aux chiens, la promenade se fait exclusivement dans la cité. Des paisibles passants sont-ils exposés à des risques d’être attaqués par des canidés en promenade ?
Non, répond Christopher, assurant que «le chien est un bon gardien. Il n’attaque pas inutilement. Il attend recevoir un ordre avant d’attaquer».
Précautions sécuritaires
Toutefois, des précautions sécuritaires sont toujours prises, rassure-il.
« Pendant la promenade, nous amenons la muselière, la lesse, le collier étrangleur et le harnais », renseigne Christopher.
Chaque outil joue un rôle particulier. La muselière, par exemple, protège la gueule du chien et l’empêche de mordre.
Toutefois, en dépit des vertus du dogwalking, un vétérinaire consulté par Infos.cd insiste : « Il est important que le guide soit rassuré de l’état de santé de son chien pour éviter tout danger au cas où il perd le contrôle de celui-ci ».
LOI