Un forum sur les enjeux du développement a eu lieu dans l’avant-midi de ce vendredi 25 juin 2021 à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la Province du Kasaï Oriental.
Organisé à l’initiative du mouvement citoyen « Lutte pour le Changement» (Lucha), le Forum s’est tenu dans la salle des réunions de l’hôtel Kabe de luxe.
Tout d’abord, Albert Kabeya Mbuyi, chargé de la communication du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha Kasaï Oriental) a expliqué comment leur structure se bat pour l’obtention du développement de la province, notamment en participant à plusieurs activités citoyennes.
Ensuite, Eugène Kandolo a sensibilisé, à son tour, l’auditoire sur des enjeux du développement tels que le « combat contre l’exode ».
Il estime qu’«on ne peut pas développer la province tant qu’on ne pouvait peut pas y rester; c’est l’homme qui transforme l’environnement et non le contraire, d’où si on veut être acteur du développement, nous devons aimer notre milieu et aimer le Kasaï et nous approprier notre histoire », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « nous devons connaître nos dirigeants; comment est-ce possible de trouver un kasaien qui ne connait pas le nom même d’un seul ministre provincial et pourtant ces dirigeants ont des comptes à rendre à la population; et aussi si on a des propositions à faire concernant le changement et l’avancement, on peut demander une audience auprès des autorités, ou rédiger un mémorandum pour leur faire parvenir vos souhaits; donc il doit y avoir une bonne communication entre les dirigeants et les dirigés » a-t-il martelé.
Enfin, Eugène Kandolo a invité ses interlocuteurs à « trouver solutions à leurs problèmes eux-mêmes au lieu d’attendre seulement que les politiciens viennent le faire ».
Selon lui, l’un des moyens pour y arriver c’est entreprendre.
« Si nous nous créons nous même notre emploi petit soit-il et si on persévère, tout en fixant l’œil sur notre vision, même Dieu va nous bénir », a-t-il exhorté.
Il a côté l’exemple d’une entreprise locale qui a commencé à travailler sous ses yeux avec 10 000 francs congolais (5 USD) et aujourd’hui, c’est déjà une moyenne entreprise.
De l’avis d’Eugène Kandolo, « le problème c’est la volonté, ayons l’amour de notre province, l’amour du prochain, l’amour de la partie. »
Il estime par ailleurs que «si on on a une vision, chérissons-la », a-t-il conclu.
De leur part, les personnes présentes à ce forum ont émis le vœu d’avoir à la tête des institutions, les personnes avec un leadership dynamique pour répondre aux attentes de la population.
Morris Kadima