L’Inspection générale des finances (IGF) vient de publier un rapport sur le contrat sino-congolais.
Selon ce rapport, ce contrat dit « gagnant-gagnant », signé depuis 2007, a déjà généré 12 milliards de dollars américains.
Sur ces 12 milliards, l’État congolais n’a obtenu que 822 millions de dollars en ce qui concerne les infrastructures. Des infrastructures, du reste, « invisibles », selon l’IGF.
Le reste revient à la Chine avec 2 milliards de dollars encaissés par les banques chinoises et 9,2 milliards par les sociétés chinoises.
Signé il y a seize ans, le contrat sino-congolais se fonde sur le deal infrastructures en faveur de la RDC contre exploitation des ressources minières congolaises par la Chine.
Aujourd’hui, la Chine contrôle plus de 70% de l’exploitation minière en République démocratique du Congo.
La réhabilitation de l’hôpital du cinquantenaire ou encore de l’élargissement des Boulevards du 30 juin et Lumumba sont parmi les rares infrastructures phares de ce contrat.
Socrate Nsimba