Le Bureau technique de contrôle (BTC) fait état, dans un rapport déposé à la justice, des surfacturations nettement supérieures à la valeur des ouvrages proposés dans le cadre de l’exécution du volet infrastructures du contrat sino-congolais.
Selon un extrait du contenu de ce rapport, sur 822 millions de dollars libérés par Sicomines pour les infrastructures, seuls 300 millions de dollars ont pu être retracés. Plus de 500 millions de dollars ne sont donc pas retracés.
Les responsables du Bureau de coordination et de suivi du contrat sino-congolais récemment abrogé et de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) au moment de l’exécution de ces travaux pourraient être poursuivis par la justice.
Ce rapport de BTC fait suite à celui de l’Inspection générale des finances (IGF) publié le mois dernier, indiquant que sur les 12 milliards générés par la convention RDC-Chine, l’État congolais n’a bénéficié que des 825 millions dans le volet infrastructures. Encore que dans ce volet, plusieurs cas de surfacturation ont été relevés. L’exemple de l’hôpital du cinquantenaire dont la réhabilitation a coûté plus de 114 millions de dollars.
Socrate Nsimba