Le ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, a déclaré ce lundi que le gouvernement zambien a retiré deux décisions qui entravaient les exportations de maïs vers la RDC.
Vital Kamerhe avait conduit une délégation gouvernementale en début de ce mois en Afrique du Sud et en Zambie en vue de s’imprégner de la situation de crise de maïs que connait le grand Kasaï et le grand Katanga.
En Zambie, le ministre de l’Economie a affirmé que la délégation gouvernementale a obtenu du gouvernement zambien la levée de l’interdiction d’exportation de maïs à destination de la RDC.
« Selon les explications, l’Ethiopie, le Sud Soudan, l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et le Malawi ont acheté toute la farine qui était destinée à la RDC », a expliqué Vital Kamerhe.
La seconde mesure prise par les autorités zambiennes, à la suite de cette visite, est le retrait de la suspension du droit de transit des maïs de farine vers la RDC.
« Nous achetions la farine en Tanzanie, le droit de transit en Zambie était supprimé. Que nous achetions en Afrique du Sud, on ne pouvait pas passer par le territoire Zambien », a-t-il souligné.
Le gouvernement, à travers le ministre des finances, Nicolas Kazadi, a soupçonné l’influence d’une main noire congolaise dans les décisions qui ont été prises par le gouvernement zambien.
Contrairement à l’ordre de mission qui a circulé, Vital Kamerhe a démenti les fait que neuf membres du gouvernement étaient en déplacement en Zambie et Afrique. Il avance plutôt le chiffre des quatre membres. A l’en croire, « ces choix étaient justifiés par le fait qu’il s’agissait d’échanges entre Etats, de s’inspirer de l’exemple sud-africain dans la transformation de maïs ou encore du rôle des petites et moyennes entreprises dans le secteur privé ».
Djo Kabika