Il s’est tenu ce mercredi à Kinshasa la deuxième édition des universités d’été du Congo-Kinshasa, organisée par « Ludeck », un espace d’échanges et de réseautage de la diaspora congolaise.
Des panélistes issus de la diaspora ont exposé sur diverses thématiques inspirées de ces interrogations : « Comment réussir leur retour au pays et comment bâtir un pont entre la diaspora et les locaux pour un développement durable de l’Afrique ? ».
Dans sa tentative de réponse, Dr Julia Ndabu Lubaki, médecin, coach et entrepreneure, a affirmé qu’il est « important d’établir ce lien entre la diaspora et les locaux. Ce contact permanent est avantageux entre les deux parties dans la mesure où nous sommes tous fils et filles du continent et nous devons œuvrer ensemble pour le développement de l’Afrique ».
Quant à Grâce Ebuwe, directeur général de Cohésion business group, elle a soutenu que les membres de la diaspora ne doivent pas tous rentrés au pays.
Certains, de son avis, doivent rester à l’extérieur pour alimenter financièrement leur nation de provenance.
« Il faut équilibrer lorsque nous parlons du retour de la diaspora. Tous ne doivent pas retourner au pays. Certains sont censés être à l’extérieur pour envoyer de l’argent au pays. Cela va rendre plus puissant notre économie. Car, l’argent que la diaspora envoie au pays contribue énormément à l’économie du pays », a développé Grâce Ebuwe.
Pour réussir l’intégration au pays des Congolais de la diaspora, les panelistes ont unanimement appelé les concernés à se débarrasser du complexe de supériorité et à se mettre au travail en se conformant aux réalités de la base et surtout de collaborer au sein des réseautages comme Ludeck, initié par Eugène Kandolo.
Son objectif : rassembler la diaspora congolaise pour leur faciliter l’intégration au pays et faire un pont entre la diaspora et les locaux.
DM