La Fondation Briser le Silence (BLS), en collaboration avec ONU Femmes, a organisé en début de week-end à Bibwa, dans la commune de la Nsele, un café-genre intergénérationnel sur l’entrepreneuriat féminin.
Cette activité a regroupé une centaine de participants dont la majorité des jeunes femmes entre 18 et 35 ans soucieuses de faire fructifier leurs affaires.
Ces jeunes femmes ont été sélectionnées avec l’implication du Conseil national de la jeunesse. Plusieurs clubs de filles entrepreneures ont été constitués à la suite de ces travaux et feront l’objet d’un suivi particulier de la part de la Fondation BLS.
Cette activité, organisée en marge de la Journée internationale de la jeunesse, répond au souci d’impliquer les jeunes dans la vie active, à travers des activités génératrices de revenus. Elle a principalement tourné autour des échanges d’expériences entre les participants et des panélistes, choisis pour leur expérience et leur parcours fructueux dans l’entrepreneuriat.
Catherine Odimba, Représentante adjointe de l’ONU Femmes en République Démocratique du Congo a souligné que «l’entrepreneuriat féminin a un impact économique très important et est à l’évidence un bon levier pour l’égalité des genres et pour le développement durable. »
Le renforcement des compétences des femmes et des filles en entrepreneuriat est d’autant plus important à l’heure où la RDC et le monde se remettent de la crise du COVID-19, a-t-elle souligné.
Pour clôturer ces échanges, la marraine de la Fondation BLS, Jeanine Mabunda a encouragé les filles de Kinshasa à se lancer dans des activités lucratives et ne pas toujours compter sur leurs parents ou leurs maris.
Créée en 2016, la fondation Briser le Silence vient en aide aux femmes et enfants victimes des violences dans les pays post-conflits, notamment en République Démocratique du Congo, au travers d’une assistance sanitaire et juridique ou encore en œuvrant pour leur réinsertion sociale.
Elle permet ainsi de renforcer des actions dans le long terme en mobilisant des ressources humaines et financières pour soutenir des programmes sociaux et éducatifs et en travaillant en étroite collaboration avec les instances étatiques, parapubliques ou privées agissant dans la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants.
Hugo Matadi