Pleurs et grincements des dents ont trouvé refuge auprès des populations vivant dans les vallées des rivières Nkokozi et Mvuazi, secteurs de Boko et Kwilu Ngongo, en territoire de Mbanza Ngungu, dans la province du Kongo Central.
Motif : plus de 2.000 hectares des produits champêtres sont encore sous les eaux depuis les dernières inondations survenues le mois dernier.
« Nous avons des dégâts énormes. Les maïs, les maniocs et les cultures maraîchères comme les tomates, sont sous eaux, y compris les bananiers. Pourtant, la récolte devrait commencer au mois de février, mars jusque vers le mois de mai. Là, nous sommes obligés de récolter dans la précipitation pour éviter la pourriture », a confié ce samedi Victor Nzuzi Mbembe, acteur de développement dans la zone.
Il a soutenu en outre que cette situation aura un impact négatif sur la récolte agricole.
« Les boutures qu’on doit planter en saison B au mois de mars et avril, nous allons les manquer parce que tout ce qui est déterré aujourd’hui va sécher », a-t-il expliqué sur fond de regret.
Les communautés locales lancent un cri de détresse en direction des autorités pour une assistance le plus vite possible.
Hugo Matadi