Kinshasa est frappé depuis le début de cette semaine par une pénurie de carburant ayant rendu très difficile la mobilité de ses habitants.
En réaction à cette situation, les opérateurs économiques de ce secteur soutiennent que la solution à la pénurie du carburant à Kinshasa dépend du remboursement des 400 millions USD aux sociétés pétrolières du manque à gagner dû au système de subvention.
« Il suffit que le gouvernement rembourse aux sociétés pétrolières le manque à gagner dû au système de subvention estimé à environ 400 millions de dollars, supprime ce système et fixe le prix réel, pour que le problème soit résolu de manière efficace et durable », recommande Simplice Mulumba, directeur général de la société pétrolière « Okapi distribution », lors de son intervention sur les ondes de la Radio Okapi.
Du côté du ministère des Hydrocarbures, l’on admet que la pénurie de carburant est consécutive à la baisse de stock.
Se voulant rassurant, le ministre Didier Budimbu a, dans son communiqué du mardi, appelé la population au calme, non sans tenter de rassurer que la situation est sous contrôle.
La carence de l’or noir a, depuis trois jours, provoqué de longues files de véhicules dans les stations-services de la capitale. Elle a aussi entraîné l’augmentation du prix de la course dans différentes lignes de transport à Kinshasa.
DM