L’arrêté du ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe, portant licenciement de 500 agents du Cadre permanent de concertation économique (CPCE), est à la base d’un climat malsain au sein de ce service public.
Cadres du CPCE, Dan Mirindi, s’est retrouvé dans le lot des licenciés. Au micro d’Infos.cd, il a dénoncé cette procédure de d’éviction, car elle « viole le texte mais aussi dérange la paix sociale ».
Il a ouvertement accusé Vital Kamerhe de l’avoir mis à la porte ensemble avec ses collègues, nommés en 2017, pour être remplacés par les militants de l’UNC, parti de Vital Kamerhe.
Ces « victimes » de VK ont porté l’affaire devant le Conseil d’Etat dans l’espoir d’obtenir l’annulation de cet arrêté, signé le 4 novembre par le ministre de l’Economie.
« Nous demandons à la justice de nous retourner dans nos droits », a dit Dan Mirindi, non sans solliciter l’implication personnelle du chef de l’État dans ce dossier.
A l’en croire, ça urge, car « rien ne va au sein du CPCE ».
Hugo Matadi