Va-t-on vers une nouvelle crise de carburant à Kinshasa et dans l’ensemble du pays? Ces derniers jours, il se remarque déjà dans la capitale des fermetures avant les heures habituelles de nombreuses station-services.
Une source proche du dossier renseigne à INFOS.CD que des sociétés pétrolières n’ont pas renouvelé leurs stocks depuis la dernière crise en septembre. La faute au non-paiement par le gouvernement des 200 millions de dollars de manque à gagner.
Elles menacent de fermer leurs station-services si jamais le gouvernement n’honorait pas sa facture.
Lors du dernier Conseil de ministre, le ministre des Finances avait pourtant rapporté qu’au cours du mois de septembre, l’exécutif national avait payé le manque à gagner aux pétroliers. Décidément, ce paiement n’aura servi qu’à décanter la crise de l’essence observée début septembre à Kinshasa.
Notre source indique qu’une livraison du deuxième lots de stocks stratégiques via la société angolaise Sonangol, était attendue dans les dix premiers jours de ce mois. Mais elle ne sera plus possible dans ce timing parce que les fonds n’ont pas été libérés malgré la commande envoyée par la société Cobil.
Socrate Nsimba