Le gouvernement congolais a jusqu’au 2 novembre pour convoquer la tripartite dans le secteur des transporteurs routiers.
Cet ultimatum a été lancé vendredi 27 octobre par le syndicat Forces ouvrières de la République démocratique du congo.
D’après son président, le temps accordé au gouvernement pour la convocation de cette rencontre est largement passé.
André Tshiskoji précise cependant que si rien n’est fait, le secteur va connaître une situation plus dure que celui de septembre d’autant plus que le mouvement de grève n’a jamais été levé mais plutôt suspendu.
« Nous ne sommes pas des politiciens pour que les choses soient tirées en longueur. Nos revendications sont connues, quatre jours vont suffire pour la tenue de cette rencontre».
« Du côté de l’employeur et des professionnels routiers, tout est prêt pour cette rencontre, qui se veut un moment d’échanges mais aussi des vérités pour le bien du secteur, seulement le gouvernement qui traine encore les pas sans raison valable»
Déclenchée le 18 septembre 2023, le mouvement de grève des transporteurs a été levé après une rencontre entre la délégation syndicale, l’employeur et le ministère des Transports et Voies de communication au terme de laquelle une décision a été prise pour la tenue de cette grande rencontre qui va aborder les questions de l’augmentation de leur salaire, la suppression de la sous-traitance dans le secteur des transporteurs routiers, ainsi que le paiement des frais de mission et des primes au taux du jour. Cette rencontre, les ministères de l’Economie nationale, du Travail, du Commerce, de l’Intérieur, l’Intégration régionale, des Affaires étrangères et du Transport comme patron du secteur, sont tous attendus.
Hugo Matadi