Le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Puis Muabilu, a suspendu jeudi le secrétaire général au l’Urbanisme et Habitat, Adolphe Mabulena.
Il lui reproche notamment « plusieurs abus » en ce qui concerne la liste des agents déposée à la Fonction publique, la délivrance d’un permis de construire à « des spoliateurs » d’une parcelle sur avenue Lubefu à la Gombe. Mais aussi une autre autre dans la même commune sur l’avenue Comité urbain, alors que pour le ministre, cette parcelle est « bel et bien une unité de logement de l’État ».
Adolphe Mabulena est également accusé de « plusieurs abus » dans le traitement du dossier CNS.
Mais à l’administration de ce ministère, l’on n’y croit pas. Beaucoup sont ceux qui dénoncent un « acharnement » du ministre contre le chef de cette administration de l’État.
» La procédure exige que le ministre puisse prendre un Arrêté de suspension après qu’il ait ouvert une action disciplinaire. Toute suspension doit être accompagné d’une action disciplinaire. En plus, c’est un accusé de réception qui a été présenté comme un acte de suspension », explique à INFOS.CD un juriste proche du dossier.
A l’Urbanisme et Habitat, l’on dénonce une « démarche cavalière » de Puis Muabilu dictée par des besoins politiques de positionner « ses hommes » dans l’administration. L’homme est également accusé d’user de trafic d’influence au nom du chef de l’État.
Socrate Nsimba