Ivoiriens et Congolais s’affrontent en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations ce mercredi au Stade Alassane Ouatarra d’Ebimpe à Abidjan. A 24 heures de la rencontre, la tension est perceptible dans les deux camps, en témoignent les déclarations de deux entraineurs ce mardi en conférence de presse d’avant-match.
Côté congolais, la CAN est déjà réussie ou presque. En début de campagne, le sélectionneur Sebastien Desabre ne cachait pas ses ambitions.
« Si on atteint les quarts, on aura réussi notre tournoi », confiait en décembre celui qui a hérité en août 2022 d’une sélection moribonde.
Dix-sept mois après, le groupe revit. Désormais, les ambitions ont été logiquement revues à la hausse.
« Étant des vrais compétiteurs, si on ne se qualifie pas en finale, ce sera une déception pour nous. Nous voulons jouer la finale », a déclaré Desabre, confirmant au passage le retour de Gaël Kakuta dans le groupe après deux matchs d’absence. Ce match de demi-finale sera également, de l’avis de Charles Pickel, une occasion pour honorer la mémoire des victimes des atrocités dans l’Est de la RDC.
« Nous sommes au courant de ce qui se passe dans l’Est de la RDC et c’est très triste. Nous sommes ici pour finir un travail et nous sommes de cœur avec nos compatriotes », a promis le milieu de terrain déjà indispensable dans le dispositif de Desabre.
En face, les Eléphants vont se présenter très diminués. Amputée de 4 joueurs pour raison de suspension, la Côte d’Ivoire va également faire 30 minutes de plus dans les jambes après deux prolongations successives, contre une pour la RDC. Pas de nature à ébranler tout de même le moral d’Emerse Fae, sélectionneur de la Côte d’Ivoire, qui pourra compter sur la bonne forme de ses stars Haller et Pepe qui ont débuté la CAN avec des inquiétudes.
Djesany Sundi