La situation sécuritaire reste critique sur l’axe Katanga-Maiba, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Selon Kambale Kuona, président de la société civile locale, l’activisme croissant des rebelles ougandais de l’Allied Democratic Forces (ADF) a entraîné la fermeture d’une vingtaine d’écoles depuis novembre 2024, privant ainsi plus de 3 000 élèves de leur droit à l’éducation.
« Tous les enfants de notre entité n’ont pas étudié cette année à cause de l’insécurité imposée par les ADF. Environ 20 écoles ont fermé leurs portes », a-t-il déclaré mardi à la presse.
Cette situation compromet gravement l’avenir des jeunes dans cette partie du pays, où les violences armées ne cessent de s’intensifier. Face à ce drame, la société civile appelle le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en restaurant l’ordre et la sécurité pour permettre la reprise des activités scolaires.
Le territoire de Lubero reste l’une des zones les plus touchées par les exactions des ADF. La société civile signale que depuis le 12 juin 2024, plus de 1 500 civils auraient été tués par ces terroristes islamistes, notamment dans le village de Maykengu, situé dans le secteur de Bapere.
Héritier OGoba