Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a, dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de septembre, évoqué la situation sécuritaire qui prévaut à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, confrontée au conflit entre les communautés Teke et Yaka.
« Au regard du mode opératoire prétendument utilisé par les deux populations concernées, il y a lieu de craindre l’implication d’une main extérieure », soupçonne Christophe Mboso qui appelle le gouvernement à « mettre fin à la violence qui prend les allures d’une guerre de tranchée ethnique ».
Par ailleurs, le président de la chambre basse du Parlement invite le gouvernement à identifier les auteurs et les commanditaires de ces atrocités.
Le conflit entre Teke et Yaka a déjà occasionné près d’une centaine de morts et de milliers de déplacés depuis juin dernier. A la base, un problème de paiement des redevances coutumières.
Chaly Sunda