L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENl), Corneille Nangaa, a appelé toutes les parties prenantes au processus électoral de s’impliquer afin que soient prises les meilleures dispositions pour garantir la tenue des élections apaisées dont les résultats seront acceptés par tous.
Il a lancé cet appel dans sa tribune récemment écrite sur le déroulement du processus électoral. Corneille Nangaa a également proposé des pistes des solutions pour des meilleures élections en RDC.
Selon l’ancien président de la centrale électorale, les sujets à inquiétude lors du processus électoral de 2018 sont en train de se « reconstituer ».
« Face au silence quasi général à cet égard de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral actuel, y compris plus visiblement celui de l’opposition qui semble peiner à se structurer et proposer une alternative crédible », Corneille Naanga a invité à la meilleure attention des uns et des autres, tous acteurs confondus, afin de sauver les processus électoral.
Au nombre des difficultés qui entachent le processus électoral, Corneille Nangaa a cité les défis financiers, logistiques et sécuritaires qui, selon lui, sont même « devenus plus importants qu’en 2018 » du fait, notamment, de l’insécurité.
« L’ampleur de celle-ci est telle qu’elle a nécessité que le président de la République décrétât l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, encore qu’une partie du territoire national (Bunagana) échappe au contrôle du gouvernement, sans compter la mosaïque de forces invitées, non invitées et incontrôlées, toutes présentes sur le même théâtre opérationnel », a-t-il souligné.
Conformément aux échéances fixées par la constitution, les élections législatives et présidentielles doivent se tenir en 2023. Sur le terrain, la CENI a testé la semaine dernière un échantillon de kits d’enrôlement des électeurs. Les opérations d’enrôlement des électeurs devraient débuter en décembre prochain. Du côté du gouvernement, le chef de l’État Félix Tshisekedi a a rassuré lors da récente interview sur France 24 et RFI de la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
DM