Dans le cadre de la résolution 2612 du Conseil de sécurité des Nations unies, les Nations unies vient de publier un rapport sur la République démocratique du Congo
Dans ce document signé par le Secrétaire général, l’ONU appelle la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à communiquer sur le budget et le calendrier électoraux.
» Je salue les mesures qui sont prises par le gouvernement, le Parlement et la Commission électorale nationale indépendante pour jeter les bases essentielles à la tenue d’élections en 2023, conformément à l’échéance prévue dans la Constitution. Il serait particulièrement important que la Commission électorale communique en temps utile son calendrier électoral et son budget général, pour que les partenaires puissent planifier leur soutien au processus électoral » a dit le patron de l’ONU .
Antonio Guteress regrette l’absence du consensus qui existerait entre les acteurs politiques de la RDC et ceux de la société civile.
« Je demande à toutes les parties prenantes d’œuvrer à la création d’un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques et transparentes. J’encourage la Commission électorale à poursuivre ses consultations avec les acteurs politiques et de la société civile pour instaurer la confiance et désamorcer les tensions. L’ONU est prête à travailler avec la Commission électorale et toutes les parties prenantes à cette fin « , ajoute t-il .
Le rapport de l’ONU porte sur les faits nouveaux qui se sont produits en République démocratique du Congo du 17 juin au 16 septembre 2022. Il rend compte des progrès accomplis et des difficultés rencontrées dans l’exécution du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Le président de la CENI, Denis Kadima, a promis la publication du calendrier dans les deux prochains mois.
Le budget général des élections tournerait autour de 600 millions de dollars, selon des informations non encore officielles au niveau de la CENI.
Le gouvernement a annoncé dernièrement avoir déjà déboursé le tiers du montant global. Mais à la CENI, on se plaint du fait que les décaissements ne suivent pas le timing voulu pour des opérations.
Moïse Esapa