Dans un communiqué ce mardi, Justicia ASBL a salué les arrêts rendus lundi par la Cour constitutionnelle validant les 24 candidatures retenues par la CENI pour la course à la présidentielle.
Le prononcé de ces arrêts a été marqué par une vive tension, tant d’aucuns redoutaient la matérialisation du projet d’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi, présenté comme le principal challenger du président sortant Félix Tshisekedi.
Le rejet, par la Haute cour, de la requête de Noël Tshiani sollicitant l’invalidation de Katumbi, pousse Justicia ASBL à constater une « accalmie » après ces moments de vive tension.
Les arrêts de la Cour constitutionnelle, a soutenu cette organisation de défense des droits de l’homme, constituent une avancée de plus dans la tenue des élections dans un climat apaisé. De son avis, ces arrêts vont contribuer à réduire sensiblement les conflits électoraux.
Mais pas que. Car, le climat politique demeure crispé avec l’emprisonnement de certains opposants et du journaliste Stanis Bujakera. D’où son invitation au gouvernement pour « finaliser la decrispation politique » en procédant à la libération de Mike Mukebayi, de Salomon Kalonda, de Jean Marc Kabund, du journaliste Stanis Bujakera.
Justicia ASBL a aussi plaidé en faveur de Richard Muyej, ancien gouverneur du Lulaba, « interdit arbitrairement et sans décision de justice de quitter Kinshasa », et du député Daniel Safu qui vit « en clandestinité ».
Dans le même communiqué, Justicia ASBL a rappelé aux formations politiques l’enjeu de disposer des observateurs électoraux dans le cadre de la « vigilance électorale ». Ceux-ci, a-t-elle soutenu, offrent une garantie de « transparence électorale » ainsi que des « éléments objectifs à faire valoir en justice en cas de contentieux électoraux ».
Yvette Ditshima