L’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn a martelé sur « la participation pleine et continue des leaders de l’opposition » au processus électoral en cours en RDC et qui va atteindre son point d’orgue en décembre prochain avec l’organisation de la présidentielle, des législatives nationales et provinciales ainsi que les communales.
Cette participation des opposants constitue, pour la diplomate américaine, la « mesure d’élections crédibles et inclusives auxquelles les électeurs congolais aspirent ».
C’est ainsi qu’elle a encouragé les parties prenantes à poursuivre les discussions avec la CENI pour le bon déroulement du processus électoral.
Ces discussions sont aux yeux de Tamlyn un moyen idoine pour parvenir à « des initiatives de consolidation de confiance », gage d’un processus apaisé.
La participation pleine et continue des leaders de l’opposition au processus électoral est la mesure d’élections crédibles et inclusives auxquelles les électeurs congolais aspirent. Nous encourageons toutes les parties prenantes à continuer de poursuivre leurs discussions avec la…
— Ambassadeur Lucy Tamlyn (@USAmbDRC) July 18, 2023
A 5 mois des élections, des leaders de l’opposition, en dépit des échanges avec le président de la CENI, sont toujours d’avis que ce processus électoral est « chaotique » et mené de manière à favoriser la « fraude électorale » au profit du président en fonction, Félix Tshisekedi, et de son Union sacrée.
Partant de cette considération, Martin Fayulu a maintenu sa décision de ne pas aligner des candidatures à tous les scrutins prévus en décembre.
Le FCC de l’ancien président Joseph Kabila a été le premier à boycotter ce processus électoral.
D’autres partis de l’opposition, en dépit de toutes les critiques contre le processus électoral, demeurent en lice. C’est le cas d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, un des principaux challengers de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Fidèle Kitsa