Comme annoncé par la police, le contrôle d’identification des taxi-motos a commencé ce jeudi dans la ville de Kinshasa.
Sur les différentes artères de la capitale, il y a une présence remarquable des éléments de la police pour veiller à ce que seules motos avec plaque d’immatriculation et de casques de sécurité, puissent rouler.
Au rond-point Cité Verte, dans la commune de Mont-Ngafula, tout comme à Pompage et à Magasin, dans la commune de Ngaliema, Infos.cd a constaté une forte affluence des conducteurs des taxi-motos vers les guichets de proximité aménagés par l’hôtel de ville pour leur faciliter l’acquisition de la plaque d’immatriculation.
Seuls les «Wewas», détenteurs d’un casque, reçoivent le formulaire à remplir après paiement des frais exigés. Puis, ils se procurent la plaque d’immatriculation, synonyme de feu vert pour revenir sur la voie publique.
Le déroulement des opérations est cependant loin d’enchanter ces conducteurs des taxi-motos. « On nous fait payer un montant de 32 dollars, soit 64.000 francs, pour l’achat d’une plaque et d’une carte rose. Mais, ils disent qu’ils vont nous délivrer les documents ultérieurement. La date n’est même pas connue», a confié Philippe à Infos.cd, visiblement impatient de reprendre du service.
Un autre, Roger, a laissé entendre qu:«aucun document n’est remis pour attester du paiement effectué. On nous remet juste la plaque et le formulaire. Rien ne nous garantit que nous n’allions pas être traqués par les roulages ».
Pour certains, cette procédure d’enregistrement est un «moyen pour le gouvernement de les dépouiller davantage». Car, ont-ils expliqué, «la pression de l’achat sans un document valable n’est pas une preuve que ce sont les motos qui sont identifiées».
Gladys Bokeme