Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé) a haussé le ton pour condamner la violation de la liberté de la presse en RDC.
Martin Fayulu estime que les autorités congolaises devraient laisser les journalistes exercer leur métier sans les inquiéter.
« La liberté de la presse est un principe fondamental de la démocratie. Les journalistes doivent exercer leur métier en toute liberté. Le fait d’arrêter les journalistes en RDC, de les contraindre à se cacher et même de les expulser est alarmant. Je condamne ce comportement », a tweeté Fayulu ce jeudi.
La liberté de la presse est un principe fondamental de la démocratie. Les journalistes doivent exercer leur métier en toute liberté. Le fait d’arrêter les journalistes en #RDCongo, de les contraindre à se cacher et même de les expulser est alarmant. Je condamne ce comportement.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) November 10, 2022
Lundi 24 octobre dernier, le journaliste freelance de New York Times, Steve Wembi, a été contraint d’entrer en clandestinité.
Recherché par les services de l’Agence nationale des renseignements enseignements (ANR), il a été piégé par un faux rendez-vous dans un hôtel de Kinshasa à partir d’où il a alerté ses confrères journalistes sur le danger qu’il encourait.
Pascal Mulegwa, correspondant à Kinshasa de la Radio France internationale, venu aux nouvelles de son confrère Wembi, a lui été interpellé pendant quelques heures par les agents de l’ANR.
Mardi, Sonia Roley, journaliste française correspondante de Reuters, a été expulsée de la RDC, car en « séjour irrégulier après l’expiration de son visa le 25 octobre ».
Dans un message conjoint, Journaliste en danger (JED) et Journalistes sans frontières (RSF) ont dénoncé une « expulsion brutale » alors que le ministre congolais de la Communication a assuré que la journaliste a été renvoyée selon les règles de l’art.
Fidèle Kitsa