Le monde célèbre ce mardi la 10e édition de la Journée internationale de la fille sous le thème : « Notre temps est venu. Nos droits, notre avenir ».
Cette édition de la Journée internationale de la jeune fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir leur autonomisation et le respect de leurs droits en tant qu’humain.
Selon l’UNICEF, les filles, à travers le monde, sont principalement victimes d’exploitation sexuelle (72% des victimes filles détectées).
L’agence onusienne avance également que dans le monde, près d’une fille sur quatre, âgée de 15 à 19 ans, n’étudie pas.
« Au cours de ces dix dernières années, les gouvernements, les décideurs et le grand public ont porté une attention accrue aux questions qui concernent les filles, et les filles ont eu davantage d’occasions de faire entendre leur voix sur la scène mondiale », reconnaît l’UNICEF.
Les investissements dans les droits des filles restent cependant limités, déplore cette agence onusienne.
Elle confirme que les filles continuent de faire face à une myriade de défis pour réaliser leur potentiel. Une situation aggravée par les crises simultanées du changement climatique, de COVID-19 et des conflits humanitaires.
« Les filles du monde entier continuent de faire face à des défis sans précédent en ce qui concerne leur éducation, leur bien-être physique et mental, et les protections nécessaires pour mener une vie sans risque de violence », note l’UNICEF.
En République démocratique du Congo, les filles sont, de manière générale, confrontés aux mêmes défis pour le respect de leurs droits fondamentaux.
Dans des milieux ruraux et périurbains, le mariage des filles avant 18 ans demeure une réalité. Cela est pourtant par le code de la famille.
Le mariage précoce des jeunes filles, considèrent des experts, est une forme d’esclavagisme.
DM