La deuxième journée de la grève générale décrétée par la société civile du Nord-Kivu et des mouvements citoyens pour exiger le départ de la MONUSCO, la fin de l’état de siège et la reprise des affrontements pour le contrôle de Bunagana par les FARDC, a été observée à moitié dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu.
Ce matin, dans certains coins de la ville, des motos et taxi-bus pour le transport en commun étaient visibles avec des passagers.
Certaines boutiques et magasins ont ouvert leurs portes même si d’autres ont obéi au mot d’ordre de la société civile et des mouvements citoyens. Comme hier lundi, des écoles et marchés aussi sont restés fermées.
A Katoyi, au niveau de Chez Semahore, des jeunes qui voulaient barricader la route avec des pierres ont été dispersés par la police. Des crepitements des balles s’en sont donc suivis dans l’avant-midi dans cette partie de la ville. Aucune perte en vies humaines ou des blessés n’ont été signalés jusque-là.
Par contre, tous les bureaux des services de l’Etat ont travaillé normalement.
Ces journées ville-morte ont été décrétées pour le lundi 26 et mardi 27 septembre sur l’étendue de la ville de Goma.
Fidèle Kitsa