Alors que le procès François Beya a repris ce mercredi devant la Haute cour militaire, Victor Tessongo, membre d’un collectif qui défend l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, s’est confié à INFOS.CD pour réclamer l’abandon des poursuites.
François Beya, qui se trouve présentement à Paris pour des raisons médicales après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, est poursuivi avec certains de ses collaborateurs pour « complot et offense contre le Chef de l’État, violation des consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».
Victor Tessongo, sans aller par le dos de la cuillère, a invité le premier président de la Haute cour militaire à mettre fin à ce procès qui « ne respecte pas le droits de l’homme ».
« Il est temps de mettre fin à cette justice d’instrumentalisation, parce que le fait démontre aujourd’hui et par rapport à la réalité que c’était un dossier monté de toute pièce pour nuire à un citoyen qui a beaucoup donné pour le pays », a-t-il soutenu
Tessongo a par ailleurs plaidé pour la libération des collaborateurs de François Beya en détention dans la prison militaire de Ndolo depuis février de l’année dernière.
Parmi eux, a-t-il dit, certains sont « malades et ne savent pas bénéficier des soins appropriés ».
Arrêté début février 2022, François Beya avait été détenu, deux mois durant, dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR) avant d’être transféré à la prison de Makala le 4 avril et de bénéficier d’une liberté provisoire mi-août de l’année dernière.
Hugo Matadi