La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) se dit inquiète des informations faisant état des violations des droits humains que subirait Salomon Idi Kalonda, dans son lieu de détention.
Le conseiller principal de Moïse Katumbi a été arrêté mardi à l’aéroport de Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à prendre son avion pour un retour à Lubumbashi. Il est, depuis, détenu dans les locaux de la Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP).
Dans un communiqué, la VSV rapporte qu’il lui revient que dans le lieu de sa détention, les droits de la victime seraient constamment violés. « Aucun droit à la nourriture, pas de visite de ses avocats et moins encore des défenseurs des droits de l’Homme », déplore la VSV.
En outre, cette organisation des droits humains fustige les circonstances dans lesquelles Salomon Kalonda a été interpellé.
« Il suffisait tout simplement de lui envoyer une invitation ou une convocation en bonne et due forme au cas où il détiendrait une arme sans autorisation et une carte d’électeur pendant qu’il serait de nationalité belge comme cela se raconte», rappelle la Voix de sans voix.
La VSV appelle à sa libération et souhaite une enquête indépendante en vue d’établir les responsabilités et sanctionner les auteurs de ce qu’elle qualifie d’enlèvement. Aussi, pour la VSV, les autorités congolaises devront mettre fin aux violations des libertés fondamentales.
Djo Kabika