L’ancien vice-premier président de l’Assemblée nationale a encore décliné l’invitation du président de la chambre basse Christophe Mboso au sujet du réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation.
» Je ne saurais accompagner le Bureau de l’Assemblée nationale (…) dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits en tant qu’élu du peuple, a répondu Jean-Marc Kabund dans une correspondance signée le 7 août.
Il était attendu ce lundi au Bureau de l’Assemblée nationale au sujet du réquisitoire du procureur général près la Cour de Cassation sur l’autorisation des poursuites et la levée de ses immunités.
Après avoir décliné la première invitation jeudi dernier, il a récidivé pour celle de ce lundi qui était, pour Christophe Mboso dans sa lettre du 5 août, son « ultime opportunité ».
Kabund estime que le Bureau de l’Assemblée nationale ne devra pas statuer précipitamment sur la demande d’autorisation des poursuites et de la levée des immunités « aussi longtemps que l’instruction judiciaire est en cours ». Il est d’ailleurs attendu ce mardi au bureau du procureur pour une nouvelle instruction.
Il lui est reproché d’avoir tenu des propos « injurieux et diffamatoires » contre le chef de l’État et les institutions du pays lors de sa sortie médiatique du 18 juillet.
Socrate Nsimba