A l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), le bras de fer règne entre Gode Mpoy, président de cette chambre législative, et la majorité de députés provinciaux est loin de connaître son dénouement après les événements du vendredi.
Mis en accusation avec le questeur Papy Epiana, Godé Mpoy a été sauvé par un arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe rendu vendredi en sa faveur.
Aussitôt cet arrêt rendu, Godé Mpoy a saisi le vice-président de l’APK pour lui faire part de la fin de l’intérim qu’il assume. Le président de l’APK et le questeur sont tous les deux en séjour médical à l’étranger.
« Je m’aperçois que depuis un certain temps, la quasi-totalité des actes posés par notre institution est traitée d’illégal par les différentes instances judiciaires. Cette situation n’est pas de nature à assurer la crédibilité de l’APK. J’ai décidé de mettre fin à votre intérim », a-t-il expliqué dans la correspondance adressée à son intérimaire, Francis Tshibalabala.
Depuis l’étranger, Mpoy a soutenu qu’il met fin à l’intérim pour prendre le contrôle de l’APK.
Pendant ce temps, la procédure qui vise son remplacement à la tête de cet organe délibérant poursuit son cours. Ce, en dépit de l’arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe rejetant la mise en accusation du président et du questeur de l’APK.
Seulement, les élections pour les remplacer, prévues ce samedi, sont renvoyées à mardi prochain, selon un communiqué du rapporteur Junior Nembalemba.
Il a expliqué, dans ce communiqué, que le report a été décidé afin de garantir une préparation et une organisation optimales de ce moment essentiel.
« Nous voulons nous assurer que toutes les étapes préalables, y compris la campagne électorale et la présentation des programmes des candidats, se déroulent dans les meilleures conditions possibles », a-t-il ajouté.
Dieumerci Diaka