Réunis depuis le 13 novembre à Pretoria sous les bons offices de l’Ong sud-africaine In Transformation Initiative (ITI), les délégués de cinq adversaires de Félix Tshisekedi à la présidentielle ont clôturé ce vendredi des discussions en vue d’une possible désignation de candidature commune.
Il ressort de ces travaux, d’importantes divergences, révèle Jeune Afrique.
Selon ce média, deux blocs se sont formés au cours de travaux quelque peu tendus : l’un autour des représentants de Fayulu, l’autre autour des délégués de Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo.
Les quatre n’auraient pas apprécié les dernières déclarations de Martin Fayulu à Kikwit, lors desquelles il se présentait déjà comme le candidat commun de l’opposition choisi par le peuple.
Toutefois, les travaux ont débouché sur la rédaction de trois documents qui seront transmis par la facilitation sud-africaine aux différents candidats restés au pays.
« Le premier détaille les valeurs communes partagées par les différents camps. Le deuxième est une synthèse de leurs programmes – budgétisée à hauteur de 100 milliards de dollars et organisée autour de cinq grands piliers. Le dernier dresse le portrait-robot d’un éventuel candidat commun, comprenant une dizaine de critères et élaborant différents scénarios possibles pour l’élection présidentielle, prévue le 20 décembre », énumère Jeune Afrique.
« Une « lettre de confirmation » a été signée par les représentants des candidats. Ceux-ci se sont aussi accordés sur la mise en place d’une plateforme commune, qui pourrait s’appeler « Congo Ya Makasi ».»
Le plus grand enseignement à tirer de cette rencontre est que Martin Fayulu, à travers ses délégués, s’est isolé des quatre autres candidats. La question de candidature commune se jouerait donc entre ces quatre.
La rédaction