Le Prix Nobel de la paix a réagi à la suite de la répression de la marche de l’opposition de ce samedi 20 mai.
Dans un tweet, Denis Mukwege se dit « choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense.
« Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale », a-t-il déclaré.
Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale. pic.twitter.com/JSJ4m2vdGs
— Denis Mukwege (@DenisMukwege) May 20, 2023
Ainsi, appelle-t-il à des poursuites et sanctions contre les agents de la police qui ont commis des « exactions » et exhorte « les autorités à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique. »
La police a fait un bilan d’une vingtaine de blessés parmi les éléments de l’ordre et d’une journaliste blessée. Mais des images sur place font état de plusieurs autres blessés.
Socrate Nsimba