Après les scrutins directs du 20 décembre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’apprête à organiser des scrutins indirects dans les prochaines semaines.
Il s’agira des élections des gouverneurs de province, des sénateurs et des bourgmestres.
Et des soupçons de corruption des députés provinciaux et conseillers communaux qui feront office de grands électeurs ont déjà commencé à circuler. Aux regroupements AFDC-A et AEDC-A, Modeste Bahati Lukwebo prévient ses membres élus contre tout dérapage.
« À l’aube de cette législature, je me dois de rappeler à tous nos élus qu’ils sont invités à la discipline, à la fidélité, à la loyauté et au strict respect de leurs engagements en résistant à toute forme de sollicitation extérieure et à toute alliance ou négociation », écrit-il dans une note interne consultée par Infos.cd.
Et de poursuivre :
« Je suis surpris d’apprendre qu’à peine élus, certains camarades se font soudoyer tandis que d’autres acceptent des promesses fermes de corruption en prévision de l’élection des gouverneurs, des Sénateurs, des maires et bourgmestres et d’autres en marge de la formation du gouvernement central. Ces faits graves les exposent à des sanctions sévères pouvant nous amener à exécuter les actes d’engagement signés lors de la validation des candidatures. Le moment de l’impunité est révolu. »
Les deux regroupements politiques de Bahati compte 36 sièges à l’Assemblée nationale et et 78 sièges au niveau provincial.
Jevic Ebondo ( stagiaire )