Le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, pourrait quitter Lubumbashi ce mardi pour les États-Unis, apprend INFOS.CD d’un cadre de sa famille politique, sans plus de détails.
Ce voyage intervient un jour après celui d’un autre leader de l’opposition, Martin Fayulu qui s’est envolé le lundi pour la même destination.
Selon Jeune Afrique, Martin Fayulu devrait plaider devant le Congrès américain et l’administration de Joe Biden pour que Washington suive de près l’évolution de la situation politique en RDC et contribue à garantir des élections libres et équitables en 2023.
C’est donc un travail de lobbying que va mener le leader de l’Ecidé grâce au lobbyiste américain Jeffrey Smith, qui gère une société sous-traitante de Future Pact, qui représente Fayulu pour 17 500 dollars mensuels jusqu’en décembre 2023.
Le travail de lobbying ne manquera sans doute pas à l’agenda de Moïse Katumbi, si son voyage se confirmait. L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga est représenté par le cabinet américain d’avocats King & Spalding qui travaille avec l’ancien président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, un républicain californien qui mène d’intense lobbying au milieu des législateurs américains.
Ce n’est pas pour la première fois que Moïse Katumbi effectuerait un voyage aux États-Unis en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
Est également attendu aux États-Unis dans les prochains jours, à l’occasion de la 77e session lundi de l’ONU ouverte lundi 13 septembre, le président Tshisekedi.
Le chef de l’État congolais engage également des lobbies au pays de l’Oncle Sam. Le cas de Scribe Strategies & Advisors.
A quinze mois des élections, la bataille des lobbies est décidément engagée parmi les potentiels candidats à la présidentielle de 2023.
Socrate Nsimba