Le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a présidé ce lundi à Kinshasa, la cérémonie de la célébration de la 74e journée internationale des droits de l’homme, célébrée cette année sous le thème « dignité, liberté et justice pour tous».
Cette manifestation a marqué la clôture des trois jours de commémoration et d’exposition dénommés « devoir de mémoire », dédiés aux victimes des conflits armés en RDC, organisés par le ministère des Droits humains sur la Place des évolués, dans la commune de la Gombe.
A cette occasion, le ministre Fabrice Puela est revenu sur le dernier massacre à Kishishe et Bamba dans le territoire de Rutshuru où près de trois cents personnes ont été massacrées par le M23, selon le gouvernement congolais.
Ce membre du gouvernement a indiqué que ce massacre vient davantage montrer le « caractère très sanguinaire du régime rwandais. »
Il a demandé une minute de silence en mémoire de nombreuses victimes qui ont perdu la vie dans différents conflits armés, notamment le tout récent entre les Teke et les Yaka, à Kwamouth.
Par ailleurs, le ministre des Droits humains s’attaque aux déclarations du Président Rwandais, Paul Kagame, qui a accusé le Président Félix Tshisekedi de tentative de report des élections prévues en 2023.
« Nous connaissons d’autres qui se permettent de tripatouiller les constitutions dans leurs pays et qui pensent qu’ils ont des leçons à donner à la République démocratique du Congo», a rappelé le ministre des Droits humains.
Tour à tour, plusieurs intervenants, à l’instar du représentant des organisations de défense des droits humains, du Directeur du Bureau conjoint de Nations-unies aux droits humains, le Directeur de Cabinet de la ministre du genre, famille et enfants et quelques députés nationaux ont plaidé pour plus d’actions faveur des droits de l’homme par le gouvernement, représenté par le ministre des droits humains.
Djo Kabika