Jean-Jacques Mamba, député national durant la législature précédente, a annoncé, ce lundi, son adhésion au mouvement politico-militaire Alliance fleuve Congo (AFC).
Au sein du mouvement rebelle dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’élu de la Lukunga en 2011 dit être venu militer « avec conviction » pour « pacifier » le pays.
Désormais « cadre de l’AFC », Mamba voit en Tshisekedi « le problème du Congo » avec sa mauvaise gouvernance « purement différente » de celle de Joseph Kabila.
Pour « pacifier le Congo » et mettre fin aux violences dans l’Est, Mamba n’écarte désormais aucune possibilité, y compris pactiser avec les étrangers.
« Si un Chinois arrive dans l’AFC pour nous dire qu’il est prêt à nous aider, moi Jean-Jacques Mamba, je vais l’accueillir », a-t-il confié.
L’ancien député MLC dit se battre pour une meilleure gestion des finances publiques et l’application de la liberté d’expression alors que Tshisekedi fait, selon lui, « pire » que Kabila.
Mamba, candidat malheureux aux législatives 2023 dans la Lukunga, adhère à l’AFC près d’un mois après sa démission du parti de Bemba où il a passé 17 ans, jusqu’à devenir porte-parole. Ce départ était motivé, selon sa lettre, par le souci de vouloir s’ouvrir « de nouvelles perspectives en harmonie et cohérence avec mon appréhension sur la manière de faire la politique ».
A l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Mamba a été à l’origine de plusieurs propositions de Loi, notamment celle modifiant et complétant la loi électorale telle que modifiée à ce jour mais aussi celle modifiant et complétant la loi portant création et organisation de la profession d’huissier de justice.
Yvette Ditshima