À l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, le député Emile Sumaili a été choisi pour briguer le mandat de gouverneur du Sud-Kivu.
Contre toute attente, Didier Kamerhe a pris son parti à contre-pied en remettant sa candidature pour l’élection du gouverneur.
Ce qui a tellement « surpris » la parti de Vital Kamerhe au point de qualifier la démarche de cet autre Kamerhe de « cynique » dans un communiqué publié vendredi et signé par Billy Kambale, président ai de l’UNC.
Pour certaines indiscrétions, il s’agit d’une « révolution de palais ».
L’ on pointe du doigt Aimé Boji Sangara, actuel ministre du Budget et ancien Secrétaire général du parti de l’UNC, reconnu parmi les leaders politiques du Sud-Kivu, d’entêter Didier Kamerhe pour asseoir son ambition de contrôler la vie politique dans cette province.
Boji, en dépit de ses efforts pour venir en aide aux populations démunis du Sud-Kivu, évolue dans l’ombre de son mentor, Vital Kamerhe, et de Modeste Bahati, ancien président du Sénat et chef d’un grand politique, AFDC, qui restent incontournables.
L’UNC, elle, met en garde tous ceux qui sont à la manœuvre dans ce dossier. Le parti menace d’utiliser toutes les voies du droit pour faire taire cette candidature.
A ce communiqué aux allures d’un brûlot, Didier Kamerhe a réagi avec vigueur, confirmant sa candidature à l’élection du gouverneur du Sud-Kivu. Tout en soutenant que sa candidature est la réponse à « vibrant appel (lui) lancé » par ses « frères », Didier Kamerhe a, à son tour, mis en garde Billy Kambale pour le dissuader de « franchir le rubicon de (ses) menaces ».
Et ce, au risque de « dévoiler tous les noms et les pratiques des moutons noirs congolais en général et kivutiens en particulier qui se cachent dans nos partis politiques et qui tirent grandement bénéfices des minerais du sang de nos frères de l’Est de la RDC ».
Giscard Havril Mane