Dans une radio de la place, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est revenu sur le massacre de près de 50 déplacés dans le site de Lala, à Djugu en Ituri.
Comme Martin Fayulu, Corneille Nangaa a sévèrement critiqué l’état de siège qu’il a aussi qualifié de « robotique ».
« C’est un peuple abandonné et c’est très grave et pour cela nous devons chapitrer l’exécutif national pour ses intimités sécuritaires. C’est un gouvernement qui a démissionné et qui mérite démission et cela se fait au moment où nous sommes en plein état de siège robotique », a-t-il dénoncé.
Pour lui, la responsabilité incombe au gouvernement national suite à la non réalisation de ses promesses. Il estime que l’Etat doit renfoncer les FARDC mais également en faisant exécuté la loi.
« Il faut restaurer l’autorité de l’Etat, ce n’est pas aux groupes armés de ramener la paix. C’est au gouvernement de le faire en utilisant la force lorsqu’il faille le faire surtout face aux criminels de l’Ituri mais aussi en dialoguant de manière sincère ».
Au moins 53 civils déplacés ont tués lors d’une incursion des présumés CODECO dans la nuit du dimanche 11 à lundi, dans la chefferie de Bahema Badjera en Ituri.
Yvette Ditshima