La session de mars s’est ouverte ce mercredi au Parlement.
Dans son discours, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a critiqué la Force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) qui, dit-il, de manière « ostentatoire » tarde à exercer le mandat offensif en appui aux Forces armées de la RDC.
« Leur présence sur notre territoire risque de devenir inutilement onéreuse et son impact devra faire l’objet d’une évaluation froide afin que des conséquences en soient tirées et des mesures correctives idoines qui s’imposent soient prises », a-t-il lancé.
Christophe Mboso appelle les Congolais à la vigilance et à la résistance contre l’agresseur, qu’il a nommément cité le Rwanda.
« Mobilisons-nous comme un seul homme derrière le Commandant Suprême et nos forces combattantes pour défendre la patrie parce que nous n’avons en commun qu’un seul patrimoine national, la République Démocratique du Congo, que nous lèguerons aux générations futures », a-t-il déclaré.
Depuis son déploiement, la Force régionale de l’EAC n’a mené aucune action militaire contre les rebelles du M23. De quoi lui attirer des vives critiques notamment de la société civile.
Le mois dernier, des manifestations ont été organisé notamment à Goma pour exiger le départ des troupes kényanes, burundaises et ougandaises qui composent jusqu’ici cette Force en attendant l’arrivée d’autres contingents des pays de la région.
Yvette Ditshima