L’Alliance citoyenne pour la gouvernance sécuritaire (ACGS), une organisation de la société civile, a plaidé jeudi auprès du président du Sénat, Modeste Bahati, pour l’augmentation, dans le budget 2024, du crédit alloué au secteur de la sécurité.
Cette structure appelle à augmenter d’au moins 7 milliards de francs congolais le crédit budgétaire destiné à la gouverneure sécuritaire. Ce crédit, selon Bishop Abraham Djamba, coordonnateur de l’ACGS, est évalué à 1 milliard de francs congolais, soit 397.008 dollars américains au taux budgétaire de 2518,33 francs congolais pour un dollar américain.
L’augmentation de l’enveloppe destinée à la gouvernance sécuritaire va permettre au ministère de l’Intérieur de relever les défis sécuritaires sur l’ensemble du territoire, a expliqué Bishop Abraham Djamba.
Elle va aussi permettre, a-t-il poursuivi, de résoudre le cas de non paiement des administrateurs des territoires et leurs assistants, qui accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire.
Le coordonnateur de l’ACGS a par ailleurs souligné que ce montant est censé couvrir notamment le fonctionnement des comités locaux de sécurité dans les entités de base avec une large participation des citoyens en vue d’anticiper sur les menaces sécuritaires et de traiter efficacement les causes des problèmes sécuritaires.
Le plaidoyer de l’ACGS est mené alors que le projet de loi des finances 2024, jugé recevable par les sénateurs, se trouve en examen à la commission économie et finances (ECOFIN).
Dieumerci Diaka