Le Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA) a droit à plus de 850 millions de francs congolais pour le premier trimestre de 2024, selon le Plan d’engagement budgétaire de l’année en cours.
Cette somme équivaut à plus de 340 mille dollars américains.
Pour bon nombre d’observateurs, cette structure, mise en place dans le cadre d’un accord politique conclu le 31 décembre 2016, n’a plus raison d’être depuis la tenue, en décembre 2018, des élections quasi-générales au terme desquelles Félix Tshisekedi a été sacré président de la République.
Ces observateurs évoquent notamment l’article 38 de la Loi organique du CNSA pour soutenir que cette structure est « périmée », tant les différentes institutions ont déjà été mises en place conformément aux Loi de la République.
En signant un accord dans les ultimes minutes du 31 décembre 2016, les acteurs politiques avaient autorisé la mise en place d’une organisation chargée de veiller au respect des clauses dudit accord, particulièrement à l’organisation des élections qui ont eu lieu en 2018.
Plus de 5 ans après les élections de 2018, le CNSA, ont soutenu de nombreux Congolais, est devenu obsolète.
Par conséquent, rien ne justifie « la nécessité d’affecter une telle somme en faveur de cette structure qui, logiquement, n’a ni soubassement légal ni objet d’existence ».
Giscard Havril Mane