Le Front commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila, qui a renoncé de participer au processus électoral en cours, est en discussion avec les membres du Conseil consultatif électoral de la SADC, en mission en RDC pour faire une « évaluation pré-électorale de l’environnement sécuritaire et politique ».
Au menu de cette discussion, qui se tient à l’hôtel Rotana de Kinshasa ce samedi, les questions électorales.
Commencées dans la journée, ces discussions se poursuivent jusqu’en ce moment, selon le journaliste Steve Wembi.
Rien n’a jusqu’ici fuité de ces discussions qui interviennent quelques jours seulement après le récent séjour de Jakaya Kikwete, ancien président de la Tanzanie et président du Conseil des sages de la SADC, à Lubumbashi.
Dans la ville cuprifère, Kikwete avait officiellement rencontré, début octobre, le président Félix Tshisekedi. Selon le porte-parole du gouvernement congolais, les deux personnalités avaient abordé les questions liées au déploiement d’une force militaire de la SADC à l’Est de la RDC pour y rétablir la paix.
Cependant, la coïncidence sur la présence de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi et Jakaya Kikwete à Lubumbashi au même moment a donné lieu à des rumeurs sur une mission de médiation menée par l’ancien président tanzanien dans l’objectif de rapprocher le chef de l’État congolais en fonction et son prédécesseur.
Les relations entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, dont les regroupements politiques étaient en coalition (FCC-CACH) entre 2019 et 2020, sont rompues depuis environ trois ans. Ce, après le renversement de la majorité au parlement qui a fait allégeance au président Tshisekedi au détriment de Joseph Kabila.
Au cours de son séjour à Lubumbashi, Jakaya Kikwete a aussi échangé parallèlement avec Joseph Kabila sans que rien ne filtre de leur rencontre.
Le week-end dernier, les fidèles de Joseph Kabila s’étaient réunis pour renouveller leur soutien à l’ancien président et réitérer leur refus de participer au processus électoral tel que mené par Denis Kadima. Il reproche à ce processus de ne pas être transparent et démocratique.
La Rédaction