Le Réseau d’ONG d’action en santé mentale (ROASAM) était en conférence vendredi dernier autour du thème « Faire de la santé mentale et du bien-être de tous une priorité mondiale ».
Cette activité organisée en partenariat avec OSISA avait pour but de sensibiliser l’opinion publique sur les questions relatives à la santé mentale et solliciter l’implication des dirigeants afin de trouver des solutions efficaces et durables à cette question.
Dans le monde, au moins 400 millions de personnes sont atteintes de troubles mentaux, de problèmes neurologiques ou psychosociaux, certains liés à l’alcoolisme et d’autres à la toxicomanie, selon l’OMS. Aussi, 800.000 personnes y meurent chaque année, soit un décès toutes les 40 secondes.
Le coordonnateur du ROASAM, le Dr. Ally NDjukendi a regreté que le problème de la santé mentale n’ait l’attention qu’il mérite et qu’il soit jusqu’ici traité avec négligence.
« Dans notre pays, la République Démocratique du Congo, bien qu’il existe le Centre National Psycho-Pathologique (CNPP) et le Programme National de Santé Mentale (PNSM), au sein du ministère de la Santé, Hygiène et Prévention, les projets de santé mentale sont négligés ou en souffrance ».
Il explique que depuis des décennies, il n’existe pas de budget national spécifique aux activités de ce sous-secteur. « C’est ainsi que nous avons pris le courage en tant que volontaires de créer le Réseau d’ONG d’Action en Santé Mentale pour accompagner le Gouvernement dans la promotion et protection de ce sous-secteur ».
Il appelle le gouvernement à considérer le problème de la santé mentale comme priorité au pays.
Giscard Havril Mane