C’est à travers un communiqué de presse publié dimanche que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a sollicité l’inscription des questions liées à « la santé au cœur de ces négociations décisives de la COP 27 ».
Selon l’OMS, la menace que représente la crise climatique pour la santé et les gains considérables en matière de santé qu’apporterait une action plus énergique en faveur du climat, font de la COP27 « une occasion cruciale pour s’unir et pour s’engager à nouveau à maintenir l’objectif de 1,5°C prévu par l’accord de Paris ».
« Le changement climatique rend des millions de personnes malades ou plus vulnérables aux maladies dans le monde entier et la puissance destructive croissante des phénomènes météorologiques extrêmes touche de manière disproportionné, les communautés pauvres et marginalisés », a rappelé Tedros Adhanom Ghebreye, directeur général de l’OMS.
A titre d’exemple, il a évoqué le cas de la grande corne de l’Afrique, où 31 millions de personnes souffrent de la famine et 11 millions d’enfants de la malnutrition aiguë à cause de l’une des pires sécheresses observées ces dernières décennies.
Gladys Bokeme