L’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région des Grands lacs a célébré vendredi son dixième anniversaire, depuis sa signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, le Coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, a salué « l’attachement de la République démocratique du Congo à un accord d’espoir ».
« Le Comité exécutif du MNS note avec grand intérêt la prise en compte de son plaidoyer en vue de la revitalisation dudit Accord-cadre pour parvenir aux résultats escomptés », souligne le communiqué.
Le Coordonnateur de l’instance qui assure la présidence tournante du Mécanisme régional de suivi dit rester « extrêmement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire dans l’Est du pays, consécutive aux violences armées ».
Dans ce communiqué parvenu à INFOS.CD, le chef du MNS s’indigne du soutien de certains pays voisins dans l’activisme belliqueux des groupes armés dans l’Est, citant notamment le Mouvement du 23 Mars (M23) ainsi que les Forces démocratiques alliées (ADF).
« Il appelle toutes les parties prenantes à une appropriation plus avérée des engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre », martèle le communiqué.
L’Accord-cadre d’Addis-Abeba a été signé en 2013, après la neutralisation du M23 grâce à la brigade d’intervention de l’ONU. Son objectif, à terme, est de mettre fin à l’activisme des groupes armés dans l’Est de la RDC.
Les pays signataires sont, d’une part, la RDC et ses neuf pays voisins, et, d’autre part, l’Afrique du sud, le Kenya, le Soudan du sud, ainsi que les Nations unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence internationale des pays de la région de grands lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Les USA, l’UE, la Belgique, la France, le Royaume Uni y interviennent en qualité de partenaires internationaux.
Djo Kabika