Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) invite les acteurs politiques et autres leaders à bannir le discours de haine, lors d’un atelier organisé à Lubumbashi vendredi
Selon Oumar Samake, coordonnateur du BCNUDH Lubumbashi, le discours incitant à la haine est un danger pendant la période électorale.
« Chaque fois qu’on s’approche des échéances électorales, il y a des surenchères. Nous avons assisté çà et là à quelques discours qui, de notre point de vue, si on n’attaque pas le mal à la racine, peut dégénérer. Raison pour laquelle, nous avons souhaité que ces différents acteurs qui ont en charge la question de la promotion des droits de l’homme puissent être outillés dans un premier temps à connaître ce quoi les messages de haine, les discours incitatifs à la haine et à la violence », a-t-il déclaré
Pendant deux jours, les participants venus de six territoires de la province ont appris plusieurs notions tendant à la promotion des droits de l’homme pour comprendre cette problématique en cette période électorale.
La semaine dernière à Lubumbashi, le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu avait qualifié de « chauve-souris » le candidat président de la République, Moïse Katumbi.
Roger Kabengele