L’attaque des miliciens du groupe Mobondo le 12 mai dernier au village Batshongo, dans la province du Kwango, a causé des déplacements massifs des populations.
À ce jour, 20.038 personnes déplacées sont enregistrées, selon la mission d’évaluation menée par le Cadre de concertation de la société civile du Kwango et l’association “Pour l’engagement communautaire contre le VIH/SIDA et la maltraitance de l’enfant” dans plusieurs villages, notamment à Katoyi, Tshipaka, Misele, Kenge, Pont Wamba, secteur Bukanga Lonzo, mission Lonzo, Pont Kwango, Kabuba, Mutombo, Tsakala, Mbewu, Batshongo, Kasinzi, Dinga et Boko.
Dans cette évaluation, ces organisations renseignent que parmi ces déplacés, il y a 7.067 enfants, 7.057 femmes et 5. 914 hommes. Dans leurs conclusions, les deux structures ont également répertorié 11 cas de violences sexuelles avec des victimes essentiellement mineures et 62 enfants non accompagnés parmi les déplacés.
Dans leur plaidoyer, ces structures appellent le président Tshisekedi de convoquer urgemment une conférence de paix et de mettre en place une commission crédible de Kinshasa, Kwango, Kwilu et Mai-Ndombe » pour résoudre cette crise.
L’attaque de Batshongo a fait plusieurs morts, parmi lesquels des policiers.
Giscard Havril Mane