Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, dans un communiqué publié ce mardi, accusé les M23 d’avoir perpétré un nouveau massacre contre les populations civiles.
Ce massacre, selon l’armée, est intervenu dans la nuit du lundi à ce mardi au groupement Kisigari en territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu.
Ce massacre « de trop », selon le lieutenant colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, a été commis « sous prétexte que ces dernières (victimes) collaborent avec les Wazalendo dits patriotes »
« D’après le renseignement fiable en notre possession, ce énième massacre a eu lieu dans la zone sous contrôle des terroristes du M23/RDF et a ciblé sept compatriotes dont les notables et chefs des villages », renseigne Guillaume Ndjike dans ce communiqué.
Depuis la semaine dernière, les Wazalendo mènent des offensives contre les M23 dans différents lignes de front ouvertes dans les territoires sous contrôle de ces rebelles, accusés d’être soutenus militairement par le Rwanda.
Les Wazalendo, qui se présentent comme un groupe d’autodéfense, en sont arrivés à récupérer quelques une des localités contrôlées par les M23 dont Kitshanga. Pendant ce temps, l’armée congolaise, qui n’a pu déloger ces rebelles d’une seule localité depuis leur réactivation l’année dernière, a résolu de ne plus combattre pour s’en tenir au cessez-le-feu décrété dans le cadre de deux processus de paix initiés par des organisations sous-régionales.
Dieumerci Diaka