Réunis au sein du caucus des députés nationaux élus du Nord-Kivu, ces élus ont, dans une déclaration, décrié la situation sécuritaire dans leur province qui demeure «dramatique» aussi bien au niveau de la conduire des opérations militaires que de la situation humanitaire.
«La situation dramatique actuelle qui asphyxie l’ensemble de la population constitue un écho assourdi des espoirs pourtant immenses et légitimes que la population avait placés dans le chef du gouvernement», peut-on lire dans cette déclaration.
Ces députés estiment que le processus électoral dans sa phase d’enrôlement lancé depuis le 16 février dernier au Nord-Kivu rencontre beaucoup de difficultés dont certaines sont liées à la situation sécuritaire « délétère » du moment.
C’est pourquoi ils ont exigé la suspension du processus électoral « assortie des mesures coercitrices devant permettre le rétablissement urgent des conditions normales de travail ».
Dans la foulée, ils ont indiqué que « le retour des réfugiés congolais se trouvant dans les pays voisins ne peut se faire que si l’Etat congolais exerce pleinement sa souveraineté sur le territoire actuellement occupé par le Rwanda et l’Ouganda».
Pendant ce temps, l’enrolement des électeurs ayant fui leurs milieux d’origine se poursuit dans les camps de déplacés.
Fidèle Kitsa